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Coup d’État déjoué au Bénin : les mutins arrêtés annoncés à la CRIET ce jour

Coup d’État déjoué au Bénin : les mutins arrêtés annoncés à la CRIET ce jour

Les mutins interpellés à la suite du coup d’État déjoué du dimanche 7 décembre 2025 sont attendus devant le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce lundi 15 décembre 2025, a appris Banouto de sources proches du monde judiciaire.

Les mutins interpellés à la suite du coup d’État déjoué du dimanche 7 décembre 2025 sont attendus devant le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce lundi 15 décembre 2025, a appris Banouto de sources proches du monde judiciaire.

Les mutins arrêtés à la suite du coup d’État déjoué contre le président Patrice Talon  sont attendus ce lundi 15 décembre 2025 devant le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, a appris Banouto. Les 13 mutins seront auditionnés sur les accusations qui leur sont reprochées pour avoir tenté de déstabiliser l’ordre constitutionnel au Bénin.

 

Selon la procédure judiciaire en matière criminelle, après l’étape du procureur spécial, les mutins seront entendus par le juge de l’instruction qui instruit à charge et à décharge. Ils passeront ensuite devant le juge des libertés et de la détention de la CRIET qui décidera si les mis en cause resteront en détention provisoire ou libérés pour la suite de l’instruction du dossier.

 

Dans l'après-midi du dimanche 7 décembre 2025, les autorités béninoises ont annoncé l’arrestation de 13 mutins impliqués dans le coup d'Etat déjoué ce même jour. Parmi eux figurerait un ancien militaire radié. Il serait présenté comme un soutien actif à la planification du mouvement.

 

Des détails apportés par les autorités font état de ce que les mutins sont partis de la base militaire de Togbin avec des armes lourdes et des blindés. Ils ont dans un premier temps, attaqué successivement les domiciles du général Bertin Bada et du général Abou Issa, avant de lancer l’assaut contre la résidence présidentielle.

 

Les combats autour de 5 heures du matin au domicile du chef de l’État ayant échoué, les assaillants s’étaient repliés vers la télévision nationale, où ils ont diffusé leur déclaration avant d’être repoussés par les forces loyales.

 

Des éléments du groupuscule de soldats ayant mené la mutinerie demeurent introuvables, notamment le colonel Pascal Tigri, présenté comme le chef de file.

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