Profanation de la tombe de Nadya Sabeh
Moins de 24h après l’inhumation de Nadiya Sabeh, épouse de l’artiste ivoirien Ariel Sheney, sa tombe a été profanée au cimetière municipal de Williamsville. Interpellé dimanche 14 décembre 2025 sur les lieux, le suspect a été déféré dans la matinée de ce lundi 15 décembre 2025.
D’après le compte rendu fait par la plateforme ivoirienne Police secours, c’est aux environs de 7 heures ( 8h, heure de Cotonou), que des riverains ont été alertés par un comportement suspect à l’intérieur du cimetière. Ils ont alors poussé leur curiosité pour voir ce qui se passait sur les lieux. C’est alors qu’ils découvrent que la tombe de l’actrice et animatrice télé décédée à l’âge de 31 ans a été profanée. « L’homme présent sur les lieux tente de se fondre dans la foule, mais il est rapidement maitrisé par les badauds, qui comprennent qu’ils ont affaire à l’auteur du sacrilège », rapporte la plateforme Police Secours.
Il est filmé par les riverains et posté sur les réseaux sociaux. La vidéo devient virale en quelques minutes. Alertée, la police est intervenue pour l’interpellation du suspect. « Père, pardonne leur car ils ne savent pas…», a réagi Ariel Shéney sur sa page Facebook face à cet acte qui porte atteinte à la mémoire de la défunte. Le veuf de 35 ans a par ailleurs porté plainte contre le présumé ‘‘profanateur de la tombe de sa regrettée épouse.
Ce lundi 15 décembre 2025, à 8 heures précises, le mis en cause a été déféré devant le parquet du palais de justice d’Abidjan-Plateau pour flagrant délit de profanation de tombe. Il revient désormais à l’autorité judiciaire de décider des suites à donner au dossier.
Pas une première à Williamsville
Le cimetière municipal de Williamsville n’en est pas à sa première. En août 2019, le site avait déjà été le théâtre d'un épisode similaire. La tombe de Houon Ange Didier alias Dj Arafat, figure emblématique du coupé-décalé, avait été profanée quelques jours après ses obsèques.
À l’époque, la sépulture de l’artiste avait été forcée par des individus affirmant vouloir vérifier que le corps y reposait effectivement, dans un contexte marqué par des rumeurs persistantes et massivement relayées sur les réseaux sociaux. Face à l’ampleur de la polémique, les autorités ivoiriennes avaient confirmé que la dépouille se trouvait bien dans la tombe. Une enquête judiciaire avait alors été ouverte, débouchant sur des interpellations.
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