L’IVG clandestin écourte la vie à une jeune fille d’environ 22 ans. Le drame a eu lieu dans une antichambre sise au quartier Camp-Adagbè à Parakou. L’interruption volontaire de la grossesse ayant conduit au décès de la jeune fille a été pratiquée clandestinement par deux individus dont l’un connu sous le prénom de Prince.
L’information a été confirmée ce mercredi 26 novembre 2025 par le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin au détour de la cérémonie de lancement du projet de renforcement des services de santé sexuelle et reproductive (RSSSR).
« Le 23 novembre 2025, à 12h30, suite à une alerte du chef quartier signalant qu'un corps sans vie aurait été dissimulé dans une chambre en vue d'être déplacé nuitamment, une perquisition a été effectuée au domicile de l’un des individus », apprend le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin.
C’est grâce à la perquisition que le corps en état de putréfaction avancée a été découvert avec « un fœtus coincé entre ses jambes ainsi qu'une paire de pinces posée à proximité ».
« Interrogé, sieur X a déclaré qu'un certain Prince, sans autre précision, ayant débuté la manœuvre abortive, lui aurait ensuite confié la victime », rapporte l’autorité ministérielle. Le nommé Prince est actuellement en fuite et activement recherché par les agents de la Police républicaine.
Le père de la victime a pu être joint grâce au téléphone de la fille retrouvé sur les lieux. Inconsolable, le géniteur de la défunte a récupéré le corps sur instruction du procureur en vue de l’inhumation. L'enquête se poursuit.
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